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jeudi 11 février 2010

Google PowerMeter

Google, il y a un an, lancé aux Etats-Unis un logiciel, Google PowerMeter. Il permet à l’utilisateur lambda de mesurer et piloter la propre consommation d’énergie de son habitation.

Même si pour l’instant cette solution ne rencontre pas le succès escompté (quelques milliers d’utilisateurs) elle est néant moins des plus pratique pour prendre conscience des lacunes de notre foyer en matière de consommation d’énergie.

En effet, même avec une base limitée, Google commence à utiliser ces données collectives pour en tirer des statistiques et surtout faire des recommandations aux usagers.

Par exemple, graphique à l’appui, il est noté que chaque foyer américain consomme en moyenne 589 watts d’électricité toute la journée.

powermeter 500

Le principal responsable pour Google, l’énergie vampire ; c'est-à-dire les appareils en veille, les lumières allumées en permanence, les boitiers internet et décodeurs télé etc. etc.

En gérant mieux cela, un foyer peut ramener sa consommation permanente à 300 watts, et donc économiser des centaines de dollars sur la facture.

Alors pourquoi si peu d’utilisateurs ?

Premièrement à cause de soucis de partenariats avec les compagnies d’énergie américaines début 2009, au jour d’aujourd’hui Google a réglé ce problème, étant partenaire d’une dizaine de compagnies, soit des millions d’utilisateurs.

Deuxièmement les compagnies n’ont guère de raisons de promouvoir cet outil, car beaucoup d’entre elles, profitent des subventions du gouvernement Obama pour développer leur propre compteur intelligent et les logiciels dédiés.

De plus, s’adapter au PowerMeter de Google leur coûte cher.googlePowerMeter

Le marché est pourtant réellement la, plus de la moitié des consommateurs se disent intéressés à avoir ce type de service chez eux*. Mais avec ce fort potentiel, et les dizaines d’offres qui vont fleurir dans les années qui arrivent, Google ne devrait pas tirer son épingle du jeu, ou alors difficilement.

Pas une grande préoccupation pour l’entreprise Californienne, le groupe a déjà averti que son PowerMeter ne vise pas de business model (il ne demande aucun paiement aux compagnies d’énergie qui l’utilisent). Cela apparait plutôt comme un produit d’apprentissage.

Source : greenunivers.com

*www.pikeresearch.com/

lundi 1 février 2010

Sahara Forest Project

Le désert avance, et chaque année se sont 6 millions d’hectares qui se transforment en poussière. De nombreuses solutions, souvent extrêmement couteuses, sont à l’étude ou en projet, mais une retient particulièrement l’attention : Le Sahara Forest Project.

En quoi cela consiste ? Et bien c’est la combinaison à la fois de nouvelles technologies et de solutions simple d’imitation du vivant. Détaillons :

Comme le nom le laisse supposer, le projet consiste en la création d’Oasis sur les zones côtières, qui exploiteraient l’énergie solaire et l’eau salée pour produire de l’eau douce et ainsi favoriser l’agriculture, l’emploi et une nouvelle couverture végétale. Un premier combat contre le désert.

L’image de Seawater Greenhouse nous en explique globalement le fonctionnement :

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Pour faire simple, l’air chaud et sec pénètre dans la serre, se charge d’humidité puis par un système de tube d’eau de mer froide la vapeur se condense et produit de l’eau douce. Donc possibilité d’irrigation, de nettoyage des panneaux solaires et utilisation de la turbine électrique qui produit de l’énergie pour la centrale et les populations avoisinantes.

De plus à l’intérieur des serres la culture est possible, grâce à cette synergie jusqu’à 85% de l’énergie solaire est utilisée.

Par ailleurs, les terrains avoisinant grâce à l’effet du vent peuvent profiter de l’humidité dégagée et aussi développer une nouvelle forme de végétation, qui protégé ainsi le sol et empêche l’avancé du désert.

Un projet qui parait simple sur le papier mais il faut aussi trouver les fonds, à savoir 80 millions d’euros pour 20 hectares de serre et une centrale de 10 mégawatts. On accumule les projets ses dernières années sans pour autant jamais en voir la concrétisation, peut être et il temps d’investir sur un projet jusqu’au bout.

Le projet Sahara Forest Project est porté par Max Fordham Consulting Engineers, cabinet d’ingénierie énergétique, Seawater Greenhouse, Exploration Architecture, cabinet d’architecture spécialisé dans la bionique, et l’ONG norvégienne Bellona.