Le délai d’instruction d’un PC

Le délai total d’instruction court maintenant dès la date du dépôt en mairie (et non plus à la date de réception du dossier par la DDE).

La durée standard de ce délai est de :
Deux mois pour les permis de construire et les permis de démolir
Un mois pour les déclarations préalables

Le délai d’instruction pourra être majoré si certaines consultations sont nécessaires (Architecte des Bâtiments de France notamment). Dans ce cas, la majoration de délai doit impérativement vous être notifiée par lettre recommandée au plus tard un mois après le dépôt du permis.
Cette majoration ne pourra alors plus être modifiée ultérieurement, (sauf cas exceptionnels limitativement énumérés par le décret). 
Si le dossier est incomplet, les pièces manquantes doivent également être demandées dans le premier mois par l’administration.
L’absence de réponse de l’administration vaut accord tacite, même dans les secteurs où l’accord de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) est requis.
Si par contre l’ABF émet, dans le délai qui lui est imparti, un avis défavorable ou un avis assorti de réserve, il devra notifier copie de cet avis au demandeur, en lui indiquant qu’en conséquence, il ne pourra pas bénéficier d’un permis tacite.

 

Source : citemaison.fr

 

 
Johanny
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La toiture végétalisée

Dans une grande ville, le béton, le bitume, la circulation entraînent la pollution, produisent un effet de chaleur. « Il n’y a plus d’eau à évaporer », dit Pierre Georges, architecte écovégétal.

Permettre aux villes de respirer

Pourquoi ne pas transformer les toits en jardins ? C’est une technique ancestrale, très utilisée en Allemagne où 2 millions de m² de toits verts sont installés par an. La France arrive en retard avec 100 000 m².
Créer des toits végétalisés offre de nombreux avantages pour l’environnement :
-    une baisse de quelques degrés de température
-    une isolation thermique été comme hiver
-    une isolation phonique
-    la réduction du ruissellement des eaux de pluies qui sont en partie absorbées par les végétaux

Quelle technique de mise en œuvre ?

Elle est très simple et parfaitement maîtrisée. Elle consiste à installer une couche drainante et filtrante sur laquelle on épand une couche de substrat qui permet aux plantes de pousser. La plantation est soit en rouleaux soit d’autres petits végétaux.
Il y a peu d’entretien. La durée de vie du toit est prolongée. Un toit nu atteint entre 70 et 80 degrés et son étanchéité doit être refaite tous les 15 à 20 ans. Un toit végétalisé quant à lui atteint entre 30 et 40 degrés et il n’y a rien à revoir avant 30 ans minimum. Les plantes ne risquent pas de percer une étanchéité extrêmement fiable.

Quelques exemples de réalisations

Les locaux administratifs du Père Lachaise à Paris bénéficient d’un toit végétal depuis 15 ans, ainsi que la chaufferie d’immeubles de l’OPAC et l’Hôtel de Ville de Combs-la-Ville. A ce propos, il est important de souligner que l’exemple doit venir des pouvoirs publics afin d’inciter à la généralisation. Actuellement seule la région Ile-de-France octroie des subventions. À quand des mesures d’incitation à grande échelle pour que les villes respirent mieux ?

source : ducotedespros.tv

 
Johanny
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Système de purification d'eaux usées pour salles de bain

Le recyclage des eaux usées

La piscine de l'Essone qui nous est présentée a la particularité de s'être équipée d'un système de recyclage de l'eau des douches. Cette eau est d'abord filtrée pour être débarrassée des particules, cheveux, poils ou autres, avant d'être traitée biologiquement. Ce traitement est fait par brassage et nettoyage des molécules d'eau, s'en suit un deuxième nettoyage et une oxygénation de l'eau. Après ces 6 heures de nettoyage, l'eau va passer dans des lampes UVC qui vont stériliser et détruire les derniers germes avant que l'eau ne soit stockée dans des cuves.

Cette eau sera ensuite utilisée par les commune pour le nettoyage des voieries et l'arrosage. Ce système de recyclage existe aussi pour les maisons individuelles. C'est François Derrien, du centre scientifique et technique du bâtiment, qui nous fait découvrir le fonctionnement de la maison test.

Toutes les eaux provenant des salles de bain sont recyclées. Ils prélève un flacon d'eau grise, usagée, et un d'eau recyclée pour les analyser et comparer au laboratoire. Il va d'abord tester sa turbidité (teneur en agents troublants) résultat/ : 6.5 pour la première et 0.71 pour l'autre. Les autres tests sont aussi encourageants puisque les résultats prouvent que la qualité de l'eau est bien supérieure à ce qui avait été envisagé, soit une eau meilleure que la qualité baignade. Dans cette maison test l'eau recyclée est ensuite utilisée pour la buanderie, les toilettes et l'arrosage. Il en découle une économie de plus d'un tiers de la consommation annuelle pour cette famille de 4 personnes.

 
Johanny
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La démarche HQE : Haute Qualité Environnementale

Depuis dix ans, la démarche HQE tente de mettre en œuvre la notion de développement durable dans le secteur du bâtiment. C'est un engagement volontaire initié par le maître d'ouvrage, mais c'est en train de se généraliser.

Mise en œuvre
C'est une méthode globale de conception qui, à travers 14 cibles, cherche à trouver, pour chaque projet, un compromis entre des solutions parfois contradictoires. À cette méthode est associé un système de management de l'opération, SMO, qui permet de guider la maîtrise d'ouvrage. C'est une démarche complexe mais le SMO est un outil qui permet de trouver des réponses aux multiples questions d'environnement qui peuvent se poser dans les secteurs du bâtiment.

Une entreprise s'implique dans le SMO soit au niveau de la conception, soit à celui du chantier. Dans le premier cas, il s'agira de définir un cahier des charges mettant en place des systèmes performants en matière d'économie d'énergie, de confort ou de santé. Dans le second cas, cela jouera au niveau du déroulé du chantier, en contact avec les différents fournisseurs, pour la réalisation d'un chantier à faible nuisance, à faible impact environnemental.

Exemple du chantier de la nouvelle médiathèque du Portel (Pas de Calais)
Cette réalisation de près de 2.5 millions d'investissements est inscrite dans cette démarche HQE. Cet engagement devrait permettre de réelles économies au niveau du fonctionnement. L'architecte responsable du projet nous explique que pour ce bâtiment de 1700 m², les 14 cibles ont été optimisées :

-C'est le cas en matière d'implantation, d'intégration physique et sociale du bâtiment : un parc a été créer afin d'intégrer la médiathèque au reste du quartier, de même l'orientation par rapport au soleil a été optimisée avec des étagères de lumière par exemple.

- Au niveau de la construction, le choix s'est porté sur une structure bois et une ossature bois. L'accent a aussi été mis sur l'enveloppe qui permet d'avoir de bonnes performances énergétiques.

— De même la récupération des eaux de pluie pour l'arrosage, les panneaux photovoltaïques installés sur le toit…
Cette démarche repose sur le choix de matériaux innovants et performants, mais aussi sur la formation des compagnons et le suivi du chantier. Le choix de panneaux de fibres de bois naturels (sans élément extérieur), par exemple, qui peut être utilisé en isolant intérieur thermique et phonique, mais aussi en isolant extérieur s'il est recouvert d'un enduit. C'est un matériau nouveau qui demande un savoir faire particulier.

Cette approche HQE permet d'intégrer la fragilité de l'environnement et l'impact d'un chantier : le recyclage des déchets d'un chantier est très important. Si ce n'est pas pris en compte dès le départ c'est irrécupérable. La protection de l'environnement doit être prise en compte avec ses différentes évolutions. C'est chose faisable par le biais des 14 cibles qui permettent de faire évoluer la HQE et d'adapter les nouvelles perspectives comme celles du Grenelle de l'environnement par exemple.

 
Johanny
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L’informatique dans les PME du bâtiment

Selon une enquête réalisée récemment par la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment, la CAPEB, 80 % des entreprises sont informatisées dans les petites structures et 99 % dans les entreprises de plus de 10 salariés.

 

Une avancée technologique pas évidente
Pour certains artisans, il s'agit d'une véritable révolution. Si la partie administrative est facilement informatisée, toute la partie production ne l'est pas. Question d'habitude, de manque de temps ou d'absence de formation, il en résulte que beaucoup de dossiers de chantier sont encore sur support papier.
La fédération française du bâtiment est à l'origine du programme e-bat, encore à l'essai sur deux départements. C'est un portail qui regroupe des artisans, prestataires et fournisseurs en leur permettant d'avoir accès à tout un panel d'outils informatiques. Projet mis en œuvre avoir étudié les besoins des différents acteurs, il offre une gestion en ligne des projets. Comme il s'adresse essentiellement aux petites entreprises de 10 à 20 personnes, le manque de temps, de budget et de formation sont un frein à son développement.

 

Le projet MOBIBAT
C'est une solution mise en place par la CAPEB pour les artisans du bâtiment, peu onéreuse et rapide. La secrétaire prend l'appel du client et transmet immédiatement la demande au technicien sur son PDA. Ce dernier peut se rendre chez le client, directement sans repasser par l'entreprise. Sur place, il peut faire un devis et le transmettre instantanément à l'entreprise où il est mis en forme, imprimé pour être envoyé au client. Mobibat est compatible avec les 4 logiciels couramment utilisés dans le bâtiment. Il accompagne la généralisation de l'informatique qui touche tous les corps de métier.

 

D'autres percées de l'informatique
C'est le cas dans le domaine de la rénovation énergétique. La CAPEB a signé une convention avec la société Cap Energie qui met à disposition des artisans un petit logiciel qui permet d'établir un premier diagnostic et de fournir une ébauche des travaux nécessaires pour mettre un logement aux normes en matière d'économies d'énergie.
Les artisans font déjà leurs démarches administratives sur Internet : déclaration sociales et fiscales. Mais l'échéance du 1er janvier 2010 où il sera obligatoire de répondre aux appels d'offre de façon dématérialisée, demande encore beaucoup d'efforts. Il y a encore du travail à faire comme en matière de l'utilisation des signatures électroniques. Quoi qu'il en soit, la révolution technologique est en marche et les ordinateurs arrivent sur les chantiers.

 

 
Johanny
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Une dalle mixte bois et béton

Système innovant inventé par Jean-Luc Sandoz, cette dalle mixte permet d'installer de grandes surfaces sans soutien. Cette idée lui est venue en jouant avec son fils à la construction d'un garage. Ils manquaient de pièces pour construire le toit, et l'imagination aidant tout a commencé.

 

Un concept astucieux
C'est  une dalle dont la partie inférieure est en poutres de bois et la partie supérieure en béton coulé. Les planches sont fixées face contre face mais décalées, sur deux hauteurs, de façon à former des alvéoles. Une fois assemblée, on pose cette dalle sur place. Ensuite on coule du béton dans les alvéoles du dessus et on ajoute une couche de compression de 6 cm.

 

De nombreux avantages
Cette dalle permet une grande portée : jusqu'à 15 mètres sans soutien au lieu des 13 mètres possibles avec les poutres béton. Elle est aussi esthétique puisque vue de dessous c'est un assemblage de bois laissant des poutres apparentes. C'est donc un plafond plus agréable à regarder. Enfin, l'acoustique est nettement améliorée par la présence du bois.

 

Une  fabrication sur mesure
Elle se fait en usine, sur mesure, en fonction du projet. On utilise des planches à partir de 6 mètres. Le fait de faire reposer le béton sur la tranche assure une plus grande solidité. Les poutres sont numérotées, présentées dans un certain ordre, avec des décalages de hauteur différents suivant le projet.
C'est donc comme un kit de construction. L'assemblage se fait sur place en vissant les poutres entre elles. Il ne reste plus qu'à couler le béton dessus.
Jeu d'enfant au départ, ce système est très pratique et offre de grandes possibilités.

 
Johanny
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Le Mur chauffant

Petite histoire
L'architecte Joseph Colzani a eu cette idée en 1993 quand il a aménagé dans sa nouvelle maison en terre crue livrée brute. Lorsqu'il a du envisagé l'emplacement des radiateurs, ne trouvant aucune solution pratique et esthétique, l'idée lui est venue de doubler les murs en terre par d'autres avec des tuiles d'intérieur. C'est le point de départ de ce système de chauffage. Aujourd'hui l'idée est exploitée par Luce Adam, responsable de Tellus Développement Durable.

 

Mise en pratique
Alors que dans une construction classique on a mur porteur puis isolant et doublage, ce dernier est remplacé par des briques de terre crue conçues pour recevoir une tuyauterie basse température (PER Diamètre 16) pour une température de 30-35° qui va rayonner dans la pièce.
On a choisi de la terre crue pour sa grande capacité d'inertie de 6 heures. Donc si le système est couplé à du solaire, il accumule la chaleur dans la journée grâce au rayonnement et la restitue le soir venu.

 

Réalisations
En pratique, sur le chantier de rénovation présenté, le doublage prévoit un espacement des tuyaux de chauffage de 10cm, ce qui donnera une puissance équivalente à 150 watt/m², une température de 20° ambiant dans une maison bien isolée. Une surface de mur de 20m² permet de chauffer une pièce de 40m². Sur une autre chantier on peut voir la pose des tuyaux, partant de la pompe à chaleur, circulant dans le mur avant de retourner à la pompe. La pose est effectuée en une demi-heure environ. Il restera juste à raccorder à la pompe, à vérifier l'étanchéité avant la pose du mortier final permettant d'avoir enfin un mur chauffant.

 

Si ce système obtient un avis expérimental auprès du CSTB, il pourra être utilisé dans des HLM afin de se conformer au Grenelle de l'environnement.

source : ducotedespros.tv

 
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