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mercredi 20 mai 2009

Le Mur végétal dépolluant du Centre d'échanges de Lyon Perrache

La terre qui sert de matériau de base est constituée d’un mélange issu de matériaux de provenance locale (perlite, fibre de coco, pouzzolane, écorces de pins). Ce mélange remplit une structure composée de cellules grillagées, en acier galvanisé 100% recyclable. Sa densité uniforme évite ainsi les ponts thermiques et phoniques. A l’intérieur, courent des conduites d’eau et d’air pour l’irrigation et la ventilation.

A l’intérieur du mur, un cheminement de conduites pulse l’air dans le substrat. Les particules polluantes et les gaz à effet de serre sont aspirés et fixés par la terre humide. Les polluants sont précipités et dégradés par des microorganismes (principalement des bactéries) et les résidus absorbés par les plantes.

Le mur reste sec et sans odeur, ce qui est indispensable en milieu urbain.

Une étude expérimentale, réalisée en partenariat avec l’Université de Savoie, a permis de mettre en évidence une réduction d’environ 80% de la concentration atmosphérique des COV (Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylène…).

Le mur végétalisé est également actif vis-à-vis des polluants précurseurs de l’ozone tels que les NOx (Oxydes d’Azote). Il a un double impact sur les oxydes d’azote :

- grâce aux végétaux : ces gaz sont absorbés par la surface foliaire et sont rapidement éliminés dans les tissus végétaux, sans accumulation.

- grâce à la biofiltration : une étude réalisée en 2005 en partenariat avec la Ville de Lyon a permis de mettre en évidence un effet significatif sur le dioxyde d’azote (environ 50% de réduction), que l’expérimentation in-situ de Perrache permettra de confirmer.
Les expérimentations réalisées sur le mur végétalisé du centre d’échanges permettront de confirmer les premiers résultats obtenus par cette étude et d’aller plus loin dans la compréhension des mécanismes de traitement. Ceci répond ainsi aux exigences de la Directive Européenne 2001/81/CE : faire baisser de 40% les dioxydes de souffre, les oxydes d’azotes et les COV d’ici 2010.

Le Centre d’Échanges de Lyon Perrache a ainsi été choisi pour répondre aux conditions spécifiques de pollution que représente ce lieu (Gare des bus, autoroute, parking).

Le mur possède en outre , grâce au volume de mélange terreux humidifié contenu entre ses parois, la capacité à jouer le rôle de «climatiseur d’air urbain» et d’isolant thermique lié aux propriétés du complexe substrat / végétaux. Un substrat de culture est un matériau qui se substitue au sol pour jouer, vis-à-vis de la plante, le rôle de support.

Doubler la paroi d’un bâtiment clos par un mur végétalisé pourrait faire diminuer de façon significative la consommation d’énergie, ce qui réduirait l’émission des gaz à effet de serre.

D’un point de vue esthétique, les murs végétaux renforcent l’attractivité paysagère de la ville. Ils remplacent la perspective de grandes surfaces bétonnées, par des zones végétalisées et fleuries et jouent un rôle dans la protection des façades vis-à-vis des tags ou des affichages sauvages.
Aujourd’hui, avec l’installation du mur végétal dépolluant, le Centre d’Échanges de Lyon Perrache bénéfice d’un «lifting». Il s’agit également, à travers cette action, de valoriser le bâtiment existant.

source : www.grandlyon.com

NeoCAD 
Johanny
www.artfx-studio.com

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